Panda petit panda
Titre | Panda petit panda |
Réalisateur | Isao Takahata |
histoire et scénario original | Hayao Miyazaki |
Année de production | 1972 |
Visa | 123 708 |
Date de sortie | 14/10/2009 |
Durée | 1h11 |
Pays | Japon |
Âge | à partir de 2/3 ans |
Synopsis
La petite orpheline Mimiko habite dans la maison de sa grand-mère. Alors que cette dernière s’absente quelques jours, un bébé panda et son papa échappés du zoo voisin pénètrent dans la maison… et s’y installent ! Tous trois deviennent rapidement les meilleurs amis du monde… même si le petit panda se révèle être un habitué des bêtises : il sème la panique à la cantine de l’école, manque de se noyer dans la rivière…
Jusqu’au jour où il découvre un intrus couché dans son lit : un tigre qui ne retrouve pas le chemin de son cirque. C’est ainsi que Mimiko et les deux pandas le ramènent vers sa maman et qu’ils passent des instants merveilleux au milieu de gens du cirque, allant même jusqu’à sauver tous les animaux d’une inondation !
Cela vaut bien une magnifique parade dans les rues de la ville pour la plus grande joie des enfants !
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l'équipe
du film
Né en 1935, Isao TAKAHATA est diplômé de littérature française à la prestigieuse Université de Tôkyô, mais à l’instar de MIYAZAKI, il choisit d'opter pour une carrière artistique en devenant metteur en scène de dessin animé, après avoir été subjugué par le film de Paul Grimault La Bergère et le ramoneur. Au sein de la Toei Animation, il débute comme assistant-metteur en scène sur les premiers longs métrages et il se lie d’amitié avec MIYAZAKI à travers le syndicat des animateurs du studio. Outre son travail sur les séries TV, TAKAHATA fait ses débuts en tant que réalisateur sur Horus, Prince du soleil, film-référence qui marque un tournant dans l'animation japonaise, visant un public plus adulte que les œuvres précédentes de la Toei. En 1971,TAKAHATA quitte la Toei Animation pour les studios A-Pro entrainant avec lui les deux animateurs, KOTABE et MIYAZAKI. Ils collaborent sur avec les célèbres séries Lupin III ou Heidi. Cette dernière initie le cycle “Œuvres classiques du monde entier”, qui s'est étalé sur 23 ans et qui consistait à adapter des romans célèbres de la littérature pour enfants. Il réalise également les deux moyens métrages de Panda Kopanda, avec MIYAZAKI à la conception, et OTSUKA et KOTABE à la direction de l'animation. TAKAHATA réalise deux autres épisodes pour le compte de la Nippon Animation: Marco et Anne aux cheveux roux. Entre 1976 et 1981, il réalise le long-métrage Goshu, le violoncelliste sous la bannière du studio O Production, un hommage à l'œuvre de l'écrivain Kenji MIYAZAWA. Parallèlement, il travaille avec OTSUKA sur le long métrage Kié la petite peste, qui sera ensuite décliné en série télévisée, sous sa réalisation. Quand TOKUMA propose à MIYAZAKI de réaliser la version animée de son manga Nausicaä, l’auteur exige que TAKAHATA en soit le producteur. Ils collaboreront à nouveau pour Le Château dans le ciel. TAKAHATA réalise au sein du studio Ghibli : Le Tombeau des Lucioles en 1988, Pompoko en 1994 et enfin Mes voisins les Yamada en 1999, des chefs-d’œuvre d'une diversité surprenante. Depuis 2000, il est à l'origine de la distribution au Japon de Kirikou et Les Triplettes de Belleville ; il se passionne pour l'emakimono, genre artistique du XIIème siècle, associant l’écriture à l'image sur rouleau calligraphié ; en 2003, il signe un segment du projet collectif Jours d'hiver aux côtés d'autres grands noms de l'animation, comme Youri Norstein.
Hayao MIYAZAKI est né à Tôkyô en1941. Pendant la 2ème Guerre Mondiale, son père dirige une usine qui fabrique des éléments mécaniques pour des avions de chasse. Fasciné, MIYAZAKI développe, très tôt, une passion pour les engins volants. Lecteur et dessinateur passionné de bande dessinée durant ses années de lycée, il découvre à la même époque le Serpent blanc (1958), premier long métrage du studio d'animation de Tôei, qui sera à l'origine de sa vocation pour le dessin animé. Diplômé de la prestigieuse université des Pairs de Tôkyô en 1963, il entre à Tôei Animation où après trois mois d'apprentissage, il est nommé intervalliste ; dès l'année suivante, il est premier secrétaire du syndicat créé par les employés du studio. C'est là qu'il fait la connaissance de Isao TAKAHATA, alors vice-pré- sident du comité exécutif du syndicat : cette rencontre sera déterminante pour la suite de sa carrière. Il travaille sur les nombreuses séries produites par le studio, la télévision supplantant le cinéma en cette fin des années 60 mais collabore avec TAKAHATA sur le long métrage Horus, Prince du soleil qui sort en salles en 1968. En 1971, MIYAZAKI quitte Tôei Animation pour suivre TAKAHATA et KOTABE Yôichi au studio A-Pro. Cette même année, il essaie d'obtenir les droits de Fifi Brindacier sans succès. Deux ans plus tard, tous trois quittent le studio A-Pro pour Zuiyô Pictures. MIYAZAKI travaille alors la série Heidi de TAKAHATA, en tant concepteur scénique. C’est en 1979 que MIYAZAKI réalise son premier long métrage, Le Château de Cagliostro, basé sur le personnage de Lupin III. En 1982, il se lance dans la publication de Nausicaä de la Vallée du vent, manga dont l'écriture se poursuivra jusqu'en 1994. Le manga remporte un certain succès et une adaptation animée est produite en 1984, réalisée par l’auteur. Le Studio Ghibli est fondé en 1985 pour produire Le Château dans le ciel. Les projets s’enchaînent : en 1987, un documentaire sur l'histoire du canal de Yamakawa, deux épisodes du Chien des Baskerville… En 1988 c’est Mon voisin Totoro (Le personnage de Totoro s’impose très vite comme l'emblème du Studio Ghibli) et en 1989, Kiki, la petite sorcière. Le studio produit aussi les films de TAKAHATA. 1997 est l'année de sa consécration au Japon, avec la sortie de Princesse Mononoke : le plus gros succès cinématographique de tous les temps au Japon (juste derrière Titanic !). Succès réitéré pour la sortie du Voyage de Chihiro. (Ours d'or au festival de Berlin, Oscar du meilleur film d'animation...). Ponyo sur la falaise vient juste de sortir en France et désormais, chaque long métrage de MIYAZAKI est un événement cinématographique au niveau mondial.
Né en 1931, ÔTSUKA est à la fois l'un des plus grands animateurs de l'histoire du dessin animé au Japon et un découvreur de talents hors pair qui a su donner la chance de leurs débuts à d'innombrables créateurs dans ce domaine. Dessinateur de talent dès l'enfance, il noircit d'innombrables carnets de croquis, où il saisit aussi bien son entourage que divers moyens de locomotion (locomotives, jeeps...), car il se passionne dès cette époque de sa vie pour les engins mécaniques. Entré au studio d'animation de Tôei en 1956, il prend part à l'animation du Serpent blanc (1958). Devenu animateur-clé, il devient le mentor de plusieurs générations d'animateurs et de metteurs en scène tels TAKAHATA, Masaaki ÔSUMI. C'est lui qui, en particulier, donne à TAKAHATA comme à MIYAZAKI la chance de leurs débuts, en les sollicitant pour la réalisation de longs métrages dont il dirige à chaque fois l'animation. Ainsi de Horus (1968), pour lequel c'est lui qui impose TAKAHATA à la direction du studio. En 1969, il quitte Tôei pour rejoindre le studio A Production, filiale du groupe Tôkyô Movie. C'est lui qui y appelle TAKAHATA, MIYAZAKI et KOTABE en 1971. Directeur de l'animation sur la première série de Lupin III (1971-72), puis sur les deux films de Panda Kopanda (1972, 1973), il n'est pas de l'aventure qui commence ensuite avec Heidi (1974). En 1978, MIYAZAKI lui demande de diriger l'animation de sa série Conan le fils du futur, qui marque ses débuts en tant que metteur en scène. L'année suivante, ÔTSUKA rejoint le studio Telecom et débauche MIYAZAKI en lui proposant de réaliser son premier long métrage, le Château de Cagliostro, puis TAKAHATA pour Kié la petite peste (1981). Ces parcours croisés disent bien la confiance qui lie les trois hommes, par-delà tous les conflits d'intérêt ponctuels, et avec pour résultat un retour réussi de TAKAHATA et MIYAZAKI vers le domaine du long métrage, qu'ils ne quitteront plus par la suite. Ainsi, de leurs débuts à la fondation du Studio Ghibli en 1985, ÔTSUKA n'aura cessé d'exercer directement une influence majeure sur l'œuvre et le parcours de TAKAHATA comme de MIYAZAKI. Chacun d'eux reconnaît d'ailleurs volontiers l'importance dans leurs parcours respectifs de ce mentor aussi discret qu'incontournable.
Né en 1936 à Taiwan (alors colonie japonaise), KOTABE étudie la peinture traditionnelle de style japonais Nihon-ga à la prestigieuse Université des arts de Tôkyô avant d'entrer au studio d'animation de Tôei au printemps 1959, dans la même promotion que TAKAHATA. Animateur de génie, il a marqué l'histoire du dessin animé de son pays par une sensibilité graphique à la fois douce et débordante de vie, et par ce que TAKAHATA désigne comme “la beauté particulière de son trait”. Sous la houlette de l'animateur légendaire qu'est Yasuji MORI, il fait ses débuts aux poses-clés sur le film Le Prince-garnement terrasse la Grande Hydre (Yûgo SERIKAWA, 1963), qui marque un tournant stylistique important dans le production de Tôei. Il collabore à Horus, explorant de nouvelles voies formelles dans l'animation de l'élément aquatique. Peu après, il est directeur de l'animation du Vaisseau fantôme volant (Hiroshi IKEDA, 1969). Il joue de même un rôle essentiel dans l'animation de L'Île au trésor des animaux (IKEDA, 1971), qui marque la fin de l'âge d'or du long métrage à Tôei. Rejoignant A Production en 1971, il prend part à la préparation de la série Fifi Brindacier, avant d'assurer avec ÔTSUKA la direction de l'animation sur les deux films de Panda Kopanda. KOTABE suit à nouveau TAKAHATA et MIYAZAKI chez Zuiyô en 1973, où il crée l'ensemble des personnages et dirige l'animation de Heidi (1974) et Marco (1976). Côté longs métrages, il dirige l’animation sur Tarô l'enfant-dragon (1979), Kié la petite peste (1981) et tient le poste d’animateur-clé sur Nausicaä de la Vallée du vent (1984) et le Tombeau des lucioles (1988). A partir du milieu des années 1980, KOTABE enseigne la technique du dessin animé au Tôkyô Design College, tout en supervisant chez Nintendo le versant graphique et d'animation de jeux phares telles que Mario, Zelda ou Pocket Monsters. Il participe en 2003 au projet collectif Jours d'hiver.