Pourquoi ce film Princesse Dragon ?
Après un film comme Dofus, qui avait des aspects parfois enfantins et parfois plus ado-pop-culture, on a décidé de faire quelque chose de clair et de simple…. un vrai film pour enfants, sans ambiguïté. Dès le début, nous nous sommes donné un cadre, à savoir faire un film avec un budget assez restreint et d’une durée assez courte. A partir de cette volonté affirmée de simplicité, Anthony a commencé à travailler et nourrir le récit.
Quelles références ?
Un des attraits de ce projet, c’est qu’on n’est pas parti d’un univers préexistant ou d’une adaptation. C’était donc l’occasion de développer une approche graphique propre au projet. En ce qui concerne les références, on a simplement eu envie de rouvrir les vieux livres illustrés de contes. Ces dessins de type gravures, très motivants, plutôt que de chercher des références de stylistique moderne et/ou tendances à la mode. On a eu envie d’un goût de « classicisme »… De naturel.
Quels thèmes abordés ?
Dès le départ, Anthony a tout de suite voulu aborder la place de l’enfant dans la famille. Plus précisément, que se passe-t-il si un enfant n’est pas tout à fait conforme aux attentes de ses parents, son père dans notre cas ? En ajoutant la question de la valeur de cette relation face à l’ambition et à la richesse… Le thème premier est la rencontre et l’amitié spontanée qui va naître entre deux fillettes qui sont chacune une déception pour leur père, opposant le projet des adultes dominants qui souvent divise, à celui des enfants qui rassemble. Bref, il y a plusieurs thématiques qui sont en toile de fond, sans qu’on cherche à en faire une démonstration lourde, car le film reste avant tout « sentimental » et tente de saisir l’émotion qui traverse les héroïnes au cours de cette histoire.
Comment s’est faite la production ?
Il a été décidé que le film serait fabriqué en France entre Paris et Roubaix, avec toutefois le soutien d’une équipe au Canada. On a cherché à avoir les meilleures conditions possibles compte tenu du budget et des besoins du projet.
Pourquoi le choix de la coréalisation ?
Nous avons fonctionné comme pour Dofus. Anthony à la fois producteur et auteur de l’histoire et moi-même en charge de développer le premier jet graphique du projet…